Zachary se trouvait dans son appartement. Son manager avait réussi à lui dégotter une interview dans le L.A. Times. Ce n’était pas rien pour l’humain qui était incroyablement nerveux à l’idée d’avoir cette opportunité pour se faire plus connaitre. S’il avait plus de succès, il pourrait vraiment se consacré uniquement à sa musique et arrêter d’écrire pour les autres. Il ne s’était toujours pas remis d’avoir revus son ex qui était mort mais il devait faire son possible pour ne rien laisser paraitre de son mal être avec lui-même et surtout ce qu’il vient d’apprendre il y a peu de temps. Il se regardait dans le miroir avant de décider qu’il était temps d’y aller. Normalement, il a toujours été très bon à cacher ce qu’il se passait à l’intérieur de lui-même. Il était content car il avait compléter une chanson pour son album, il avait le concept et des chansons. Il était content que ça avançait bien même s’il était très loin d’avoir fini.

En sortant de chez lui, il se regarda dans le miroir. Il avait fait ce qu’il faisait toujours quand il était stressé, une overdose de paillette. Il en avait mis partout. Les vampires de Twilight n’ont qu’à bien se tenir. Il n'en avait pas mis tant que ça mais c’est simplement qu’il s’en était mis dans les cheveux, ce qu’il fait habituellement que lorsqu’il avait des concerts. Il s’était également maquillé histoire de cacher son manque de sommeil. Il n’avait pas beaucoup d’heures de sommeil à son compteur entre le temps qu’il passe à travailler sur son album et à avoir des insomnies avec tout ce qui se passe dans sa tête. De temps à autre, il avait vraiment l’impression qu’il avait une bombe à retardement dans la tête. Il devrait peut-être une fois essayer de trouver un psychologue, ce serait une idée mais il n’avait pas vraiment le temps ou les ressources pour le faire.

Il était arrivé devant le bâtiment du L.A. Times et son cœur battait à toute allure. Il rentra dans le bâtiment et il ont le dirigea en suite vers une pièce ou se trouvait très certainement celle qui allait l’interviewer. Son manager lui avait donné son nom « Mia Scotfield ». Quand il rentra dans la salle, il lui souriait et disait. "Bonjour, Mia Scotfield c’est bien ça ? Je suis Zachary May"

Cela faisait longtemps que l'on ne l'avait pas appelé comme ça et pour dire vrai ce n'était pas quelque chose qu'appréciait, car ça lui ramenait le souvenir de son père. Son père qui a toujours été très abusif avec lui. Elle ne pouvait pas le savoir comme il faisait toujours son possible pour éviter le sujet de son enfance où alors, il ne mentionnait que son prof de chant qui était très certainement la raison que Zachary était encore en vie aujourd'hui, en dehors comme il lui a littéralement sauvé la vie quand un groupe de jeune plus âgé s'était pris à lui. Il allait répondre, mais c'était à ce moment-là qu'un autre homme était entré dans la salle. Il se présenta comme étant Connor le photographe. Il lui souriait. L'humain allait faire son possible pour ne rien laisser paraitre qui pourrait montrer que quelque chose n'allait pas.

"Enchanté Connor et non ça ne me dérange vraiment pas par contre s'il vous plait appelez-moi Zachary, monsieur May c'est mon père." Il le disait sur le ton de la rigolade pour tenter de paraître le plus détendu qu'il pouvait. 

Son père n'était pas revenu à la tête de Zachary depuis bien longtemps, mais ces derniers temps n'ont vraiment pas été faciles pour lui. Il faisait son possible pour aller mieux, enfin son possible qui n'incluait pas ce qu'il avait réellement besoin, c'est-à-dire une visite chez un psychologue. C'était la seule chose qu'il ne faisait pas.