Living in lost memory i just recalled... • Feat. Evelyne

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1, 2

Evelyne Karasu

x Nature : De Naissance
x Statut : Non Pactisé
x Né(e) en : 30 novembre 1990
x Gains : *bon pour jouer (v12.2)* / abattement éphémère (M) / bon d'achat or / bon d'achat argent (2 500 PI restant) / bon d'achat liber magia (5 000 PI) / contrefaçon / corruption / exonération éphémère (R) / purification (x2)

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Lun 20 Déc 2021 - 21:05

Lorsqu'il m'avoue que je serai probablement mieux placée que les personnes présentes avant moi dans ce poste, un sourire vient étirer légèrement mes lèvres. Je suis pas du genre à me vanter, ou autre, mais je me dis que tous les efforts que j'ai fournis durant ces maudites années d'étude portent enfin leurs fruits et je m'en réjouis. Une nouvelle opportunité s'offre à moi et je pense sincèrement m'en emparer pour faire fleurir mon expérience professionnelle. A la fin de sa réplique, je hoche doucement de la tête et prends la parole. -J'ai encore un peu de temps. Et c'était plus ou moins vrai. Il fallait que j'avance absolument sur ces dossiers, que je prenne un peu d'avance. Et il fallait que je le fasse au plus vite, afin que je puisse assumer un nouveau poste, et par conséquent une nouvelle charge de travail et de nouvelles responsabilités. -Je veux bien que tu me parles un peu plus précisément de ce poste. Les lois d'associations caritatives, c'est relativement vaste. Qu'est-ce que ça touche, en majorité? A quoi est-ce que je devrais spécialement me frotter? En attendant une réponse de sa part, je me mets à tripoter un peu l'une de mes bagues, tandis que mon regard se balade sur le visage de Liam. Il a l'air plus détendu qu'au début de notre rencontre. Je me dis que notre discussion, bien que relativement banale, l'a certainement aidé à évacuer ses pensées négatives et j'en suis ravie. J'ai toujours eu cette fibre de vouloir aider les personnes se trouvant dans une mauvaise phase à s'en extraire et de leur permettre de repartir sur de bonnes bases. Je sais que mon métier d'avocat ne peut pas toujours aller dans ce sens, mais à chaque fois, je fais tout mon possible pour que chacun ait a y gagner quelque chose. Bien entendu, certains cas ne méritaient pas une telle clémence et j'en étais bien consciente. Mais dans la majorité des cas, chacun pouvait y gagner quelque chose pour repartir sur des bases plus saines et plus stables. Ces pensées me faisaient d'ailleurs réfléchir au cas auquel Lyam était confronté... Et je me dis qu'il serait intéressant que je m'y intéresse. Ma curiosité était soudainement piquée.

Liam S. Rowell

x Grade : Prince des Enfers
x Échelon : Supérieur
x Né(e) en : 2085 av. j.c.
x Créé(e) : de 2040 - 1540 av. j.c.
x Gains : falsification / offrande / purification (x2)

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Parrain/Marraine

Mer 5 Jan 2022 - 17:50

« Living in lost memory i just recalled... » LIAM FEAT. EVELYNE Alors qu'elle m'annonçais avoir le temps pour un peu plus, à commencer par des questions sur le poste dont je lui avait parlé, j'avais sourit légèrement et m'était installé plus confortablement sur le banc. « Pour commencer, je n'aurais peut-être pas du parler de "prédécesseurs" parce que techniquement tu serais la première sur le poste. » Commençais-je, marquant une infime pause avant de reprendre mon explication : « Jusque là, certains des avocats de mon entreprises ont aidé avec les problèmes juridiques liés aux galas caritatifs que nous avons tenu... Mais, j'avais envie de faire plus. Et comme je te l'ai dis, c'était pas avec eux que ça aurait été possible. Je suis sur le point de créer une fondation en... l'honneur de Cassie. Pardon, Cassie Mayer, la... » Je m'arrêtait prenant un instant mais ne terminait pas la phrase, reprenant autrement volontairement. « Tu sais qui elle est ! » Soufflais-je, prétendant me souvenir subitement qu'elle était familière avec l'affaire du meurtre. « Désolé, je devrais aller plus vite au but. » Fis-je avec un sourire triste. Prétendre à la tristesse était une chose qu'on aurait pu croire difficile pour quelqu'un qui comme moi n'en ressentait pas vraiment. Mais à force de la voir ou de l'entendre dans le crâne de mes victimes... c'était presque un jeu d'enfant. « Au départ, il faudrait donc gérer toute la paperasse et faire en sorte que la création de la fondation est parfaitement en règle. » Expliquais-je sommairement, attendant de voir si elle avait des questions, avant d'en dire plus. Quoi que, une information restait importante et j'avais repris la parole pour ajouter : « Cassie avait été abandonnée enfant. Elle a vécu dans le système jusqu'à sa majorité. J'espère que la Mayer Family Foundation, pourra faire en sorte que ce genre de chose ne se produise pas aussi souvent. On ne peux pas empêcher quiconque d'abandonner son enfant. Mais nous pouvons au moins aider à ce que ces derniers trouvent un foyer aimant. »

Evelyne Karasu

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Lun 10 Jan 2022 - 19:45

Il commence son explication et toute mon attention est centrée sur lui. Je me contente de hocher la tête de temps en temps, tandis que ces informations envahissent mon esprit et que j’essaie de les mémoriser entièrement afin d’être en mesure d’y réfléchir de manière complète lorsque je serai de retour à mon appartement. Quand il arrive sur le sujet de Cassie Mayer, je perçois la tristesse qui le ronge et mes sourcils se froncent doucement. Il me fait de la peine… Et j’aimerais être en mesure de le réconforter, mais je préfère le laisser continuer son explication avant de prendre la parole. Dans tous les cas, je me contente de faire un simple geste de la main et de secouer négativement la tête afin de lui montrer qu’il n’a pas à être désolé pour quoi que ce soit. Je le vois marquer une pause et j’acquiesce. De la paperasse et « faire en sorte que la création de la fondation soit parfaitement en règle ». Ca me semble pas insurmontable. Et puis ça me fera un peu sortir de ces dossiers étouffants et prenants. Je suis sur le point de lui répondre quand il reprend la parole et, encore une fois, je l’écoute respectueusement. Au fil de ses mots, je sens mon cœur se serrer et les souvenirs me revenir en pleine face comme une puissante gifle. Je déglutis, commence à tripoter nerveusement mes doigts, fronce mes sourcils. Ca faisait longtemps que ces vieux souvenirs étaient pas réapparus. Et ils me font un mal de chien. Ma gorge se noue peu à peu et j’ai peur de pas être en mesure de lui répondre correctement tout de suite. Je revois mon père, ma mère. Les soirées passées sous ma couette, roulée en boule, visage recouvert de larmes, mains sur les oreilles pour ne plus entendre les hurlements de mes parents, multiples bleus sur le corps, muscles tendus, crispés, gémissements incessants. Les soirées où ma mère prenait un malin plaisir à rabaisser et à cogner mon père, puis celles où c’était mon tour. Les matins passés à mentir aux enseignants en affirmant que je m’étais fait ces bleus en tombant, tout simplement… Et puis cette fameuse soirée, durant laquelle ma mère a mis fin à la vie de mon père, sous mes yeux… Puis mes pouvoirs qui ont eux aussi failli la tuer. Je me revois, fuyant ma maison à toute vitesse, sanglots incessants, haletant, gémissant, fuyant mon bourreau et ma prison. Les pires années de ma vie. Et ces souvenirs qui me hantent. Encore et encore. Et à jamais. Je ferme un instant les yeux, retenant mes larmes de couler, mains refermées en poings serrés. Et il me faut quelques secondes pour reprendre le contrôle de mes émotions. Je reporte alors mon attention sur Liam et réponds doucement : -Je suis sincèrement désolée… Pour tout te dire, je n’étais pas au courant de ce genre de choses. J’ai simplement survolé l’affaire et le dossier relatif à Cassie. Mais ça sera une excellente chose de créer cette fondation. Et je ferai tout ce que qui est en mon pouvoir pour que tout se déroule au mieux. Et si tu as besoin de parler, de vider ce que tu as sur le cœur, n’hésite pas. Je serai une oreille attentive et réconfortante. Je lui offre cette fois-ci un sourire réconfortant, gardant enfoui en moi mon chagrin inconsolable.

Liam S. Rowell

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Parrain/Marraine

Ven 14 Jan 2022 - 18:02

« Living in lost memory i just recalled... » LIAM FEAT. EVELYNE La jeune femme restait silencieuse tout le long de mon explication. Ce même si j'avais pris mon temps au début, avec les quelques signes de « tristesse » que j'avais placé. J'ignorais cela dit si elle était silencieuse parce qu'elle n'osait pas m'interrompre a cause du sujet, si elle était touchée par la cause que je disait vouloir défendre, ou si c'était autre chose. Pour la première fois, j'étais tenté de lire ses pensées. Pourtant, surtout parce que mon explication continuait, je n'en avait rien fait. Car je craignais perdre le fil de mes paroles si je devais entendre ses pensées en même temps. Jouer la comédie était facile, tant que je gardais l'objectif en tête, et c'était plus compliqué avec les pensées de quelqu'un d'autre qui me parvenaient. Sans compter que ce sujet, plus que d'autres, était particulier. Tant pis, j'ignorerais ce qui l'avait tenu tant silencieuse ou ce qui semblait l'avoir attrister autant. Quoi qu'elle pouvait toujours me le dire, si jamais nous continuions dans notre discussion. J'avais enfin terminé mon discours et mes explications sur l'association, la raison de la cause choisie... tout. Pour être honnête, c'était probablement la cause la plus logique pour moi également. Non pas que je voulais réellement aider le moindre humain. Mais quitte à choisir... je préférais aider des enfants, plutôt que leur connards de parents. De toute façon, cette association n'était qu'une question d'apparence. Ohhh de l'aide on en apporterais. Réellement, activement. Mais comparé à l'apocalypse et ce que nous fomentions à coté... C'était presque ridicule de croire qu'une simple organisation comme celle-ci puisse faire la différence. « Oui... Tout le monde ne connais pas son passé. Mais je pense aussi que c'est une cause importante. C'était presque... naturel, avec le passé de Cassie, qui plus est. » Répondis-je rapidement, avant d'ajouter quelques compliments face à ses paroles. « Je suis certain que tu feras un excellent travail. Tu as l'air motivée à aider en tout cas. » Je souriais, prétendant être reconnaissant de sa proposition finale et ajoutais finalement : « C'est gentil à toi. Je n'oublierais pas. J'ai eu du temps pour faire mon deuil. Mais c'est vrai que je dormirais mieux quand son meurtrier sera enfin jugé coupable. » Soufflais-je avec un regard faussement perdu dans le vide. Puis, je secouais la tête et affichait un sourire qui n'atteignait pas mon regard, volontairement. Autant garder un petit air maussade, non ? « Mais ça vaut pour toi aussi, si tu le souhaites. Tu avais l'air... songeuse et triste quand je t'expliquais tout ça. Je me trompes ? »

Evelyne Karasu

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Lun 21 Fév 2022 - 19:06

LIVING IN LOST MEMORY I JUST RECALLED… Liam & Evelyne Ses paroles parvinrent jusqu’à mes oreilles et surtout jusqu’à mon cœur. Le fait qu’il me dise qu’il était certain que je ferais « un excellent travail » me toucha au plus profond de mon être et je me contentai d’acquiescer doucement. Son sourire aussi, d’ailleurs, me fit du bien. J’étais tellement heureuse de pouvoir aider dans une affaire de ce genre, j’étais tellement heureuse de voir qu’il y avait encore des individus bons dans cette société parfois un peu trop dépravée à mon goût. Si tout le monde pensait et agissait comme lui, le monde irait certainement bien mieux. Dans tous les cas, j’écoutai la suite de ses paroles. Je comprenais tellement ce qu’il pouvait ressentir... J’avais été dans le même état d’esprit lorsque ma mère avait été jugée pour homicide volontaire et qu’elle avait finalement été mise derrière les barreaux. Elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. Et j’espérais justement que le meurtrier de Cassie subirait le même sort qu’elle et que justice serait enfin rendue convenablement. Puis, sa dernière réplique me fit légèrement frissonner. J’avais beau avoir travaillé sur mes émotions durant de longues années, il m’était encore impossible de les cacher complètement. La boxe m’avait aidée à afficher une façade. Mais elle s’effritait vite et laissait trop aisément transparaître mes émotions malgré tout. Il faudrait que je sois plus vigilante à l’avenir. Je détestais en effet me retrouver dans une posture aussi gênée, à devoir estimer si je pouvais me confier ou non, ce que je pouvais déballer ou non devant qui et quand... C’était réellement pénible, à la longue. Je plongeai alors mon regard bleuté dans le sien avant de le glisser devant moi, sur un jeune couple qui s’était confortablement installé sur le gazon pour siroter leurs boissons chaudes. J’en profitai alors pour peser le pour et le contre de lui faire part ou non de mes propres expériences d’enfant malmené. Liam s’était ouvert à moi, il m’avait fait part de ses soucis. Mais je ne me sentais pas prête à lui faire part des miens. Je finis donc par opter pour la facilité et l’évitement, tentant d’enfouir au fond de moi mes souvenirs ravageurs comme j’avais l’habitude de le faire : - Disons simplement que c’est un sujet qui me touche. Les enfants sont le futur de notre société, de notre monde. Il est important de les préserver, de leur offrir une vie ainsi qu’un avenir tous deux convenables. Je reportai ensuite mon attention sur lui et enchaînai directement : - J’ai vu passer de nombreuses affaires qui traitaient de la maltraitance d’enfants. Et à chaque fois, je ne comprends pas comment les parents ont pu en arriver là, agir ainsi envers eux. Je haussai les épaules et repris gentiment : - Enfin… Je suis mal placée pour parler d’éducation ou de morale parentale, puisque je n’ai pas d’enfant. Mais ça me semble évident que le fait de maltraiter les enfants est le crime le plus détestable qui puisse exister. J’avais continué à tripoter mes doigts sans m’en rendre compte, tandis que ma jambe s’était mise à trembler un peu. Il m’était décidément impossible de cacher complètement ma nervosité par rapport à ce sujet sensible. Il fallait que je me reprenne, pour éviter de passer pour la fille bizarre du coin. J’offris alors à Liam un léger sourire, haussai les épaules et continuai : - Mais du coup, ensemble, nous rendrons hommage à Cassie comme il se doit. Et nous ferons de notre mieux pour aider les enfants dans le besoin.

Liam S. Rowell

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Parrain/Marraine

Mer 23 Fév 2022 - 14:25

« Living in lost memory i just recalled... » LIAM FEAT. EVELYNE Si je jouais un rôle, tout n'était pas dans le but de la manipuler. Pour la majeure partie de notre discussion, j'avais seulement besoin de maintenir ma couverture, pour le reste... j'aurais menti si j'avais dit ne pas trouver un malin plaisir à tenter de percer ses défenses, en utilisant ce jeu d'acteur que j'avais de toute façon obligation de maintenir. J'étais toujours partant pour trouver une solution afin de joindre l'utile à l'agréable ! Elle semblait réfléchir, à quoi dire peut-être ? J'aurais pu vérifier et m'épargner l'attente. Mais elle était plutôt ouverte cette humaine. Et il y avait un côté rafraichissant au fait de la manipuler à l'ancienne. Alors, j'attendais. Qu'elle se décide à répondre ou non. Et elle avait décidé de répondre. Mais pas avec une complète transparence. Il ne fallait pas avoir inventé l'eau chaude pour capter qu'elle était sincère, oui, mais qu'elle omettais des informations. Son air quand j'avais mentionné la cause, et celui qu'elle arborait maintenant en donnant sa piètre explication ne trompaient pas. Pourtant, j'avais accepté d'en rester là. Après tout, rien dans celui que je prétendais d'être ne pouvais expliquer que j'insiste. Et même sans ça, on n'arrivait à rien en forçant les gens comme ça. Si je voulais avoir un impact sur elle... je voulais aussi que ce soit selon mes termes. Et la braquer n'en faisait pas partie. « Je comprend. Ton point de vue. Du reste... moi non plus je n'arrives pas à saisir comment on peut faire des choses pareilles. » Nombre de démons auraient rit aux éclats en m'entendant moi, prononcer de tels mots. Pourtant il y avait une part de vérité dans ce que je disait. Un moyen comme un autre de vendre la chose. Pas que je voulais réellement protéger quelque humain que ce soit. Mais c'était bien là la preuve que les humains ne méritaient pas le salut. On nous traitaient de monstres, on nous reprochaient tous les malheurs du monde. Mais c'était eux les véritables monstres. Je savais ce que j'étais, je l'admettais volontiers. Eux... c'était une autre pair de manche. « Pas besoin d'avoir un enfant pour savoir que le tabasser, ou lui faire subir des sévices mentaux est abjecte ! » Renchérissais-je face à ses paroles. Et j'en savais quelque chose. Tous ces parents finissaient en enfer pour une bonne raison. Ses mouvements, ses tremblements même me laissaient supposer qu'elle n'était pas très à l'aise. Non pas à cause de moi, j'étais certain d'avoir toute sa confiance, du moins pour deux personnes qui venaient de se rencontrer. Mais c'était le sujet qui la déstabilisais, j'en aurais mit ma main à couper. Et si, comme tout démon j'aimais torturer mentalement aussi bien que physiquement. Il fallait rester intelligent et choisir ses moments. Je n'étais pas là pour la torturer, mais pour la jauger et la manipuler. Quoi qu'en dise certains, mettre à mal la victime n'était pas toujours la solution. Chacun était différent. Et la rendre folle n'était pas encore au programme. « Oui. Merci à toi pour ça. Je voulais vraiment trouver la personne qui pourrait rendre hommage à Cassie et à cette cause. Et je crois que j'aurais pas pu mieux trouver. » Commençais-je avec un sourire triste, avant d'ajouter : « Et si on changeais de sujet ? A moins que tu ai d'autres questions urgentes, je suis certain qu'on pourra parler de ça plus en détail à un autre moment. » Je ne disait pas ces mots sans une profonde réflexion. Il était évident que je disait pareille chose parce que j'avais vu son inconfort et prétendait compatir. Mais c'était là tout le but. « Je devrais même probablement retourner au turbin... aussi peu engageant que ça sonne. »

Evelyne Karasu

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Mar 1 Mar 2022 - 20:38

Living in the lost memory I just recalled… Liam & Evelyne Je le laissai répondre et finis par hocher doucement la tête. Changer de sujet était une agréable proposition. C’était effectivement une conversation lourde que nous entretenions depuis quelques minutes, même malgré le fait que je ne connaissais pas cette fameuse Cassie. Je finis par prendre la parole pour lui répondre convenablement. - Je n’ai pas de question pour le moment, je te remercie. Je me permis ensuite de jeter un coup d’œil à ma montre. Nous avions passé un certain temps à papoter, en effet, et j’avais encore du travail de mon côté malheureusement. Je lui jetai un regard compatissant avant de reprendre la parole. - Je suis navrée que tu doives y retourner... J’aurais aussi bien aimé continuer à parler avec toi, mais j’ai aussi du travail à terminer de mon côté. Je haussai doucement les épaule et repris : - Mais on pourra toujours remettre ça à une prochaine fois. En effet, j’avais apprécié sa compagnie, et j’avais déjà hâte de le recroiser. J’espérais juste que la prochaine fois serait plus... Joviale, plus détendue. D’ailleurs, en parlant de ça... - Au fait, on pourrait aller se défouler tous les deux au centre de boxe de la ville, qu’est-ce que tu en dis ? La boxe est un bon moyen pour décompresser, pour se vider de ses pensées négatives. Je haussai les épaules une fois de plus et attendis sa réponse. J’espère qu’il n’allait juste pas me rire au nez, en pensant que mon idée était complètement idiote...

Liam S. Rowell

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Parrain/Marraine

Mer 2 Mar 2022 - 13:59

« Living in lost memory i just recalled... » LIAM FEAT. EVELYNE J'aurais pu continuer à jouer la comédie encore un moment. Malgré l'acte que j'avais déjà proposé juste avant au procureur, je n'étais pas rassasié. Après tout, dans un monde ou on je ne pouvais pas tuer d'humain... il fallait trouver d'autres façons de s'amuser. Mais même si ce manque était indéniable, il fallait être sérieux. Non pas pour le travail qui m'attendait à la WGF, puisque j'avais de toute façon toute la nuit si je le voulait pour régler tout ça. Non. Ma décision reposait sur quelque chose de plus réfléchi. Pour manipuler, il fallait savoir doser. Evelyne me faisait confiance, nous avions même pu créer une forme de lien grâce à la fondation et la cause concernée. Il fallait savoir se montrer patient pour le reste. Repousser et proposer qu'on en reste là était plus intelligent. Moins insistant. Et encore plus quand on savait depuis le début que du travail nous attendaient tous les deux. J'avais donc enchainé mes questions et l'annonce que je devais partir assez vite, pour plus de naturel. Comme si j'avais parlé au fil de ma réflexion. Alors que tout, tout était calculé. Elle avait dit ne pas avoir d'autre question sur la fondation pour le moment et confirmait avoir elle aussi du travail. Voila qui allait conclure cette rencontre, même si une autre arriverait bientôt grâce à son nouveau job. Ou plus tôt que ça, encore... Je retenais un sourire satisfait, le gardant pour moi, quand elle proposait de m'aider à évacuer les sentiments négatifs en boxant. « Je suis pour décompresser. Par contre, je ne connais rien à la boxe, alors... j'aurais besoin d'un mentor. » Soufflais-je avec humour, même si je formulait une vraie demande. Bien entendu, si ma demande était vraie, l'information associée était totalement fausse. Même si ça n'était pas la boxe à proprement parler, le combat ne m'était pas étranger. Et j'aurais pu briser l'humaine en deux, d'une seule main. Ou d'un regard à l'aide de ma télékinésie. J'aurais presque pu rire de l'image que je renvoyait avec cet acte d'humain. « Tu as mon numéro, je te laisse me dire quand et me donner l'adresse exacte si ça ne te dérange pas ? » Je me levait et sortait mon portable vérifiant l'heure. « Allez, j'y retourne. Merci encore pour la distraction. Et la fondation. Je t'enverrait plus d'informations à ce sujet, rapidement. » J'avais ajouté un au revoir, refusant des familiarités plus poussées je n'avait pas été tactile. Histoire de ne pas dépasser une limite trop évidente. Et j'étais partit. Rejoignant enfin mon bureau et les nombreux dossiers qui m'attendaient...