Il arrivait toujours à me retourner le cerveau. Lui et ses gémissements de plaisir qui agissaient comme un aphrodisiaque sur moi. Le désir ne cessait de se propager en même temps que la satisfaction de l'entendre perdre pied sous mes caresses. Caresses qui ne faisaient qu'intensifier son désir parce qu'il finit par me soulever et m'adosser au mur. Son regard croisa le mien comme pour me demander la permission d'aller plus loin. Je ne me dérobais pas et me mordais la lèvre alors que mes yeux le suppliaient de continuer. Quand, finalement je le sentais, je me pouvais pas retenir un soupir de bien-être. Je l'accompagnais en ondulant mon bassin dans ses mouvements. Je sentais le mur contre ma chair. Les frottements m'irritaient le dos et ça exacerbait mon plaisir. Des gémissements s'échappaient de mes lèvres alors que nos corps dansaient dans une danse de plus en plus intense.Je tentais de reprendre un rythme cardiaque plus calme alors qu'il ralentissait. Je ricanais à sa remarque alors qu'il me mordillait l'oreille.
-Prétentieux, plaisantais-je en mordant à mon tour son épaule avant de rire doucement.Tu serais bien le premier à réellement y arriver, le titillais-je d'une voix sensuelle, accompagné d'un mouvement de bassin lascif pour l'exciter un peu plus. Très tôt, j'avais compris que les hommes, si je voulais en tirer quelque chose que quelques coups rapide, il fallait crier. Ca les excitait et les confortait dans leur position de mâle. Ils disaient tous ça mais au final, ce n'était qu'une comédie. Je jouais avec lui, me moquais mais s'il y avait bien un être capable de me rendre dingue c'était lui. A chacune de nos rencontres, j'étais un peu plus dépendante de Sytry.

Nos corps se mouvaient à l'unisson et ses gémissements s'accordaient avec les miens. Je devais bien avouer que l'entendre ainsi était plus que satisfaisant et j'avais alors laissé parlé tout le désir que cela provoquait, en susurrant à son oreille. Alors que je jouais avec son lobe et mordillait sa peau, elle avait envoyé une pique qui m'avait forcé à lâcher prise. « Est-ce que c'est de la prétention, quand on sait pertinemment qu'on a raison, beauté ? » Ricanais-je, prononçant les mots toujours contre son oreille. Elle mordait mon épaule et je savourait la chose, me redressant pour lui faire face, alors qu'elle jouait de son bassin soit pour accentuer mon envie, soit pour me faire reprendre un rythme plus soutenu, soit les deux. Je ricanais à nouveau et avec toujours un sourire au coin de mes lèvres j'ajoutais à sa nouvelle pique : « J'ai pourtant souvenir de soirs ou tu n'en étais pas loin. Mais on avait des voisins, des contraintes... » Soufflais-je avec humour avant de passer une main dans son dos, la laissant descendre jusqu'à ses reins pour la forcer à continuer ses jeux lascifs. « Ne doutes jamais de moi, beauté... Surtout pas dans ce domaine. » Savourant le mouvement de nos corps encore un instant, je m'étais finalement retiré pour la faire descendre du muret et la retourner, dos à moi. Je m'approchait d'elle, collant mon torse contre elle et passait une main dans ses cheveux pour les pousser sur un coté et me laisser libre accès à son oreille, son cou. Mes lèvres s'étaient posée sur sa peau, remontant doucement avant de susurrer alors que je m’imprégnait de nouveau en elle : « Cette nuit... mmmhhh... je n'aurai aucune retenue... » Fis-je en reprenant un rythme régulier, mes lèvres continuant leur périple sur sa peau.

Je jouais, le taquinais alors que je savais très bien qu'il était un amant exceptionnel. Il m'était arrivé de me caresser en imaginant son corps contre le mien, exactement comme ça, dans cette position. Parfois, ce désir me consumait presque à me rendre folle. Pourtant, je résistais et gardais la tête haute. De plus, je n'étais pas du genre mielleuse à conforter le partenaire dans sa virilité suprême. Même avec lui. Surtout pas avec lui."Ah bon ? J'en ai un vague souvenir. Ca fait tellement longtemps..." le taquinais-je, un sourire enjôleur aux lèvres alors qu'il me poussait à continuer mes mouvements lascifs. Je m'en souvenais parfaitement et rien que d'y penser m'enflammait encore plus. "Mmmm", gémissais-je en guise de réponse, "je ne doutes jamais de toi", susurrais-je, le souffle court alors que nos corps avaient repris leur danse. Finalement, Sytry me fit remettre pied à terre et me retournais. Je gémissais et me cambrait avec plaisir avant de sentir à nouveau le poids de son corps contre le mien. "J'y comptes bien", répliquais-je en gémissant un peu plus alors qu'il reprenait un mouvement régulier. Je l'accompagnais, bougeant mon bassin pour venir à sa rencontre. Ivre de désir, je m'abandonnais totalement dans notre corps à corps, mes gémissements de plaisir s'amplifiant à mesure que notre étreinte devenant plus sauvage, plus rude."Ah, Sytry, plus ... jamais... on attend ... aussi longtemps ...." haletais-je alors que je sentais des picotements me parcourir le corps alors que mes jambes se transformaient en coton alors que le plaisir continuait de monter. C'était une délicieuse douleur addictive.

Elle continuais à me taquiner, cherchant la moindre raison pour ne pas admettre ce qui était pourtant limpide avec ce qu'elle avait déjà avoué: le temps, sauter sur l'occasion pour dire qu'elle ne doutais pas de moi. Je pouvais jouer à ce jeu là moi aussi... « C'est dommage d'avoir une si mauvaise mémoire quand on est immortel... » Fis-je avec un sourire en coin alors que je changeais nos positions. Elle disait espérer que je m'en tienne à mon envie de ne rien brider, toujours malicieuse dans ses mots. Mais je m'étais tu cette fois, préférant gagner le jeu d'une autre façon. Face au rythme que j'avais imposé, elle s'était mise à gémir de plus belle et alors qu'elle soufflais mon nom, j'avais intensifier le tout, mes lèvres se perdant sur sa peau et mes dents mordillant sur leur chemin alors que je continuais mes assauts. Mon corps s'était montré plus pesant sur le sien, me penchant davantage pour accentuer la force de nos ébats. Je la sentait faiblir, abandonner. Et bientôt, j'avais tenu la promesse que je lui avait fait et qu'elle avait gentiment moqué. Je souriais satisfait alors qu'elle avait crié mon nom, et finissais à mon tour, sans retenir un râle de plaisir. « Il va falloir revoir tes statistiques, beauté... » Soufflais-je à son oreille, laissant planer un silence quelques secondes avant de me retirer et commencer à me rhabiller. Il me faudrait rentrer pour me doucher et me changer avant d'aller remplir une mission confiée par Lucifer. Mais... ça en valait la peine songeais-je en attrapant le reste de mes vêtements. Je n'avait remit que le bas gardant le reste en main. « On attendra moins longtemps la prochaine fois. Promis... » Soufflais-je avec un clin d’œil, en me téléportant, laissant la démone en faire de même.